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Conclusion

Après avoir essayer de comprendre par leur définition et étymologie ces mots : Racisme, Xénophobie, Préjugés, Discrimination à caractère raciste, Islamophobie, Antisémitisme, Sionisme et antisionisme, puis d’en avoir eu les avis, les pensées, et analyses je cerne mieux la difficulté d’en parler sans blesser, sans simplifier et sans préjugés. Les sujets abordés dans cet article doivent nous faire prendre conscience que nous parlons du vivre ensemble au-delà de nos singularités et nos ressemblances. On peut dire que les humains sont une seule et unique race est que l’idée de racisme n’a pas lieux d’être, oui pourquoi pas. Mais si dans le futur la science ou certains penseurs arrivent à prouver qu’il y a effectivement des différences suffisamment marquées pour les mettre en évidence et d’y introduire des idées racistes cela nous aura pas fait beaucoup évoluer en tant que civilisation.

Voici comment ont défini la culture voir ces liens :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Culture.htm
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/culture/21072
http://www.cnrtl.fr/definition/culture
https://dicophilo.fr/definition/culture/

Pour ma part la culture je la définis d’une manière plus universelle :

« Elle est l’ensemble des interactions d’êtres (le nom) avec leurs écosystème qui peu être partager avec d’autres êtres. »

Effectivement notre écosystème est un ensemble d’éléments en permanente interaction,  y est présent plusieurs règnes de vie, minéral, végétal, animal, humain.

Pour moi ses interactions sont notre culture commune, universelle et global. Vous me direz oui mais ton raisonnement est faux car nous n’avons pas tous la même culture et les mêmes expériences. Oui très juste, donc pour rendre plus précise ma pensée je dirais qu’il s’agit toujours de la Culture globale vue, vécue par le prisme de notre singularité, notre être, notre point de vue, plus spécifique. De cette façon d’appréhender la Culture globale, puis plus spécifique plus singulière rattachée à l’humain, à l’individu, à l’image d’un prisme filtrant la lumière,  il est plus difficile d’introduire l’idée d’aliénation de certains individus, car tous faisant parti d’un grand écosystème d’une même et grande culture.

De part notre nature, nous avons un libre-arbitre, la possibilité de faire des choix, de les mettre plus ou moins en œuvres, de les penser et de les exprimer. Cette capacité de libre-arbitre, mais aussi de mouvement dans l’espace font partie d’un ensemble de possibilités qui nous est donné. Nous devrions peu-être mieux comprendre l’importance de celles-ci dans un monde où nous sommes pas seuls. Plus les sciences est consciences avancent dans le temps, plus nous prenons la mesure de cette interconnexion permanente du vivant. Vivre en commun dépasse notre prisme de conscience, il s’agit d’un ensemble de conscience de culture faisant partie d’un monde, d’un univers donc nous ne sachons pas encore les limites et les implications. Nous devrions agir avec plus sagesse, faire plus attention à notre comportement physique et moral.

Je pense qu’il y à importance de méditer sur le fait d’être en vie, d’essayer de comprendre qu’elle est l’importance d’une vie, sa vie est donc celle de l’autre aussi. De l’importance d’être méprisé ou aimé, de transposer ces questions  en étant un autre qui n’est que moi dans l’espace et le temps avec quelques différences. Effectivement a-ton-choisi d’être blanc, bleu, rouge, homme, femme, de telle ou telle attirance sexuelle, ou encore né dans un pays ou un autres etc. Bien sûr nous pouvons faire des choix mais certains nous sont imposés et nous faisons avec.

Cela me permet de reconsidérer le statut de l’étranger, du différent de nous, et de la peur qu’il engendre chez nous, cette peur estelle justifiée ou non ? Devons nous considérer l’étranger comme non digne de confiance et par la même occasion de ne même pas l’envisager comme un être vivant et de le mépriser. Ne pas le considérer comme un être sensible ? Qu’il se débrouille, c’est un sauvage ? L’autre c’est nous oui parce que l’autre c’est nous qui avons migré de génération en génération, nous nous sommes adaptés, et nous avons aussi changé nos mode de vie, nos habitude notre éducation a elle aussi changé et nous avons développé nos propre coutumes.

Le monde d’aujourd’hui est ainsi fais qu’il y à des frontières, des états nations, des régions, ville est villages etc. Nous parlons de nos origines mais celles proches d’une à quatre générations en général, car incapable d’appréhender de façon consciente la complexité de nos origines sur plusieurs dizaines de générations. Nous sommes un melting pot de cultures, et cela est présent aussi dans nôtre ADN, nous devons considérer que nôtre ADN ne ce limite pas à la génétique stricte, mais aussi à l’épigénétique et peut être même à l’essence même de notre conscience.

Je suis pas contre l’idée de territoire de frontière d’état nations mais je suis profondément contre le mépris de l’autre, de l’injustice, et de la simplification de la pensé. Les différences devraient être plus considérées comme une richesse par le règne humain, un élément qui définit notre Culture et la rend si extraordinaire de choix, d’expériences qui aurait pour finalité  la tolérance, une curiosité de l’autre, l‘envie de la découverte du savoir, cela donnerait plus de sens au terme faire preuve d’humanité.

Nous somme à un tournant civilisationnel où ses questions sont d’une importance capital. Effectivement allons-nous reproduire encore et encore les guerres génocidaires atroces du passé et du présent ? Mais là encore la question du racisme et de la peur de l’étranger n’est peu être pas à l’origine des guerres du moins de toute les guerres, ce serait simplifier et servir les stratèges belliqueux, certains  prétextes bien utiles, et facile à mettre en oeuvre peu coûteux que sont la manipulation des opinions publiques  et une très bonne stratégie pour obtenir les ressources nécessaire à son hégémonie.

 

Je vous partage cette analyse de Michel collons sur le sujet des guerres :

 

Une réflexion sur la propagande par l’un des père de la propagande et du marketing :

Edward Louis James Bernays, né à Vienne (Autriche) le 22 novembre 1891 et mort à Cambridge (Massachusetts) le 9 mars 1995, est un publicitaire austro-américain. Il est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques, ainsi que du consumérisme américain.

Edward Bernays, Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie: https://journals.openedition.org/lectures/451

Edward L. Bernays (1891-1995) L’inventeur du marketing:  https://www.monde-diplomatique.fr/mav/96/CHOLLET/16549

 

Après cette ensemble de développements parlant de l’humain et de nos relations du rapport à l’autre et à nous même, un terme pour moi important résonne la « Noosphère » wikipédia cite les penseurs de ce mot :  Édouard Le Roy,  Vladimir Vernadsky, et Pierre Teilhard de Chardin. Le mot est dérivé des mots grecs νοῦς (noüs, « l’esprit ») et σφαῖρα (sphaira, « sphère »), par analogie lexicale avec « atmosphère » et « biosphère ». Ce néologisme a été introduit en 1922 par Teilhard de Chardin dans sa « cosmogénèse ». Puis la page wikipédia parle de son développent comme suit « Le mot, développé par Pierre Teilhard de Chardin dans Le Phénomène humain, a été inventé par Vladimir Vernadski. C’est la représentation d’une couche de faible épaisseur entourant la Terre (qu’on comparerait presque aujourd’hui à un biofilm) qui matérialiserait à la fois toutes les consciences de l’humanité et toute la capacité de cette dernière à penser.Vernadsky a formé ce néologisme sur le modèle du mot « biosphère » (couche du vivant, bios, entourant la Terre), en y substituant la racine noos (intelligence, esprit, pensée). Ce néologisme est en lui-même une proposition cosmologique, exprimant cette idée qu’une couche de pensée et de conscience, une « nappe pensante », envelopperait la surface de la Terre de la même façon que la biosphère.

« [C]’est vraiment une nappe nouvelle, la « nappe pensante », qui, après avoir germé au Tertiaire finissant, s’étale depuis lors par-dessus le monde des Plantes et des Animaux : hors et au-dessus de la Biosphère, une Noosphère. »

Teilhard de Chardin a développé sa vision d’une humanité en voie de « planétisation » (ce qui se rapproche du terme contemporain de « mondialisation », avec une connotation plus spirituelle). C’est la vision d’une humanité dont l’imaginaire, les pensées, les idées, les découvertes, en d’autres termes le psychisme ou la conscience tissent progressivement une « noosphère » de plus en plus serrée et dense, génératrice de toujours plus de conscience, et d’une conscience de plus en plus solidaire, de plus en plus planétaire. Par « noosphère », Teilhard désigne le milieu, ou la dimension, de pensée et de conscience qui, depuis le début de la vie sur Terre a progressivement évolué pour finir par envelopper et imprégner toute la biosphère, à la manière d’une autre atmosphère, faite cette fois non pas d’oxygène, mais de psychisme. Parce que l’humanité se multiplie et se répand sans cesse à la surface d’une terre limitée géographiquement, Teilhard voit les humains se resserrer les uns sur les autres, et cette densification de l’humanité équivaut pour lui à une densification de la noosphère, donc une intensification de la conscience. Cette densification progressive amène à un retournement sur elle-même de la conscience, phénomène que Teilhard appelle « le Réfléchi ». Il voyait l’humanité prendre progressivement conscience d’elle-même et de ses possibilités sur une terre rendue de plus en plus petite sous l’effet de la croissance d’une population humaine toujours plus serrée sur elle-même, donc plus « échauffée » psychiquement, donc plus consciente d’elle-même : vision prophétique de la mondialisation, qu’il appelle « planétisation ».

La noosphère se juxtapose à la lithosphère (la masse inerte), à la biosphère (la masse vivante) et à la sociosphère (ensemble des relations humaines et/ou écologiques) et elle englobe l’ensemble de l’activité intellectuelle de la Terre : il s’agit d’une sorte de « conscience collective de l’humanité » qui regroupe toutes les activités cérébrales et mécaniques de mémorisation et de traitement de l’information. »

Dans l’idée de ce mot pour ma part il y à aussi l’idée du « qui nous sommes », « de la considération et de la reconsidération du soit « . Au delà des aspects religieux, des classes et groupes sociaux nous sommes des êtres, dit humains et de surcroît en vie. Nous avons tous un esprit que l’on à toujours autant de mal à qualifier, à décrire et a appréhender. Soyons peut-être plus ouvert aux autres explorons et méditons sur cette question centrale : « qui sommes nous ? » et soyons dans l’échange avec les esprits des autres, peut-être en retirerons nous la paix, une plus grande connaissance, et un vie plus paisible.